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Dirty Dirty Simone

19 janvier 2010

Ready to uff

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20 septembre 2009

An Old One.

"Tout se dérobe à moi.
Tout défile.
Je sens le temps glisser sur ma peau comme le fait le vent en été. Un vent doux mais traître. C’est agréable jusqu’à ce que l’on s’aperçoive qu’il a ramener les nuages.
Tout se dérobe. Le vent a tout emporté. Je n’ai pas bougé. Je me suis juste un peu balancée dans sa cadence folle. Il a tout pris avec lui. Je n’ai rien vu. Il m’a tout volé. Traître. Il a déposé de la poussière sur les vestiges. Je suis passive. Je n’ai rien fait. Je n’en ai pas le pouvoir.

Finalement, on est seul. J’ai le seul avantage d’avoir la musique. Les amis ? Oh ce n’est plus ce que c’était. Eux aussi, le vent les a emporté. Ils n’ont rien fait ."

7 juillet 2009

En fait, rien.

Note à moi-même : dans la vie, il faut savoir se vendre.

175779

2 juillet 2009

Prise de conscience (ou pas)

Il faut que je jouisse. Et vite. Je retiens des tas de choses en moi. Je retiens la vie. Je suis la mort. Je ne m’autorise rien. Et la pression monte. Alors, demain, j’irai jouir. Faire tout ce que les gens de mon âge font. Être moi et moins réfléchir. Moins exigeante avec moi-même parce que, merde, la vie défile à une vitesse folle. Salope.

Jump

25 juin 2009

dirtydirty.

ALISON_MOSSHART_BY_DAVID_SIMS_3

Je fonce. Rien à foutre de tout. Rien à foutre de mon foie. Rien à foutre de mes poumons. Rien à foutre de ma tête. Rien à foutre des autres. Je fonce. Je n’ai plus rien à perdre. Pas même mon semblant de fierté et de dignité. Rien à foutre, vraiment. La vie m’use, mais moi ça ne m’amuse pas, ou plus. Je n’aime pas son jeu. Elle me provoque mais je vais changer les rôles. C’est moi qui vais la provoquer histoire de voir quand elle m’abandonnera pour de bon. J’ai envie de t’insulter, Vie. Pourquoi tu ne me donnes pas un peu de chance ? J’ai des tas d’autres questions à te poser, sale Vie. Mais c’ets fini, j’ai décidé de ne plus réfléchir Je vais me laisser aller au gré de mes envies, de mes désirs. Si j’ai envie de baiser, je baise. Rien à foutre de la pureté. Si j’ai envie de planer, je plane. Rien à foutre de la raison. Je vais me frotter à toi, Vie. Voir ce que c’est que d’exister, toi qui m’enferme dans ma masturbation cérébrale, dans mes méandres viscérales, en gros : dans ma merde. J’avance pas avec ta malchance. Alors, cette putain de malchance, je vais la faire venir à moi, si c’est ça que tu désires tant. M’user. Peut-être même que moi aussi je m’amuserais. Je vais accélérer les choses, vivre vite, comme ça, tu me feras mourir tôt. Tant pis. Je fonce. J’ai pas envie de ne pas exister, même si mon organisme fonctionne toujours.  Je ne veux plus être passive. Je veux être actrice. Tu me donnes de la merde ? Je vais me l’étaler sur le corps. J’accentuerai, j’amplifierai, je pousserai sur la pédale d’accélération. Je veux l’excès et pas la neutralité, pas de néant. Je veux que ce soit fort, intense, que ça pique, que ça fasse mal aux démons. Rien à foutre de tout. Je fonce.

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25 juin 2009

Elitisme justifié ?

Et nous on est là, à se faire des pâtes, à fumer, à boire et à oublier qu'on y arrivera pas.
Sacrés parisiens...

Christophe_Kutner

25 juin 2009

End.

Vide. Je me sens vide. Tellement vide que je n'arrive plus à bouger. C'est l'illusion qui a laissé sa place au néant. Doux néant. Toi et moi ça faisait longtemps.
J'ai chassé l'illusion à coups de mots qu'il a approuvé. Je savais au fond de moi la vérité. Seulement l'entendre d'une vive voix est une autre affaire. Mais je n'aime pas me mentir, ça créé des névroses et j'en ai déjà assez.
Je m'immerge dans des sons tristes pour accentué l'effet que t'as provoqué. Et toute ses conséquences. Je ne te dirai pas Je t'aime. Je ne m'offrirai pas à toi, pas maintenant. J'irai me pourrir un peu, me manquer de respect parce que finalement « à quoi bon? » A quoi bon être belle et bonne si ce n'est pour briller dans ton regard qui finalement, ne brille pas tant que ça? Je trace ma route. J'irai te manquer de respect à toi aussi. Je pensais avoir monté les échelons de ton cœur mais je m'en fous de continuer l'élévation.  Je pense à moi, à la petite destruction. Je me fous de toi, de moi, de nous. Je n'espère plus rien. Je vis pour moi, plus pour toi, plus pour nous. Autonome et indépendante. Seule.
Promis, je ferai semblant pour pas tout gâcher. Mais si tu savais tout ce que je prends et garde pour moi.
La vie me frappe. Quand je croyais sortir la tête de l'eau et voilà que de jolies syllabes me tombent sur la tête. Je pars, sans toi. Mais sans toi, notre pseudo bonheur et mes espoirs, j'suis vide.

25 juin 2009

.

Elle s'est dit qu'elle aimerait bien. Ce n'est plus un souhait puisqu'il n'y a plus d'espoir. Juste une envie, juste comme ça. C'est un petit désir qui hante, enfouis dans la peau comme une sangsue. Elle frissonne. Elle y pense sans trop oser parce qu'elle s'est usée à trop imaginer la douceur du contact, du frôlement ou peut-être mieux, de l'appuis. Elle aurait voulu, mais aujourd'hui il est peut-être trop tard. Les images sont des vestiges. D'autres apparaissent dans sa tête lourde mais ne sont plus calquées pour un semblant de réalité. Aujourd'hui, elle s'est fait une raison. C'est trop tard, la névrose s'est imposée avec toutes les questions, tous les caractères, tous les passés, toutes les gênes, tous les Autres. Elle ne court plus. Elle n'en a peut-être plus la force. Le sait-elle ? Elle marche, et c'est déjà assez pour ce qu'elle pourrait espérer de la vie aujourd'hui. « Ne rien attendre de la vie pour qu'elle soit une grande surprise. » Ou pas. Elle fait des pas calmes sur le chemin. Une mélodie l'a suit. Elle réchauffe, lui étire un sourire. Il n'y a qu'elle pour la ceindre de cette douceur. Même si ce n'est pas physique, c'est déjà beaucoup. C'est dans la tête, et avec une tête on peut faire beaucoup de choses.

25 juin 2009

Substances.

Amy_Winehouse05

J'ai dépassé mes limites et les ai repoussées. On ne parle plus de quelques verres de vodka ingurgités trois gorgées par trois gorgées jusqu'à une heure du matin. Il n'y a plus de règles. On ne se force plus à boire pour de l'euphorie. Le goût de l'alcool ne provoque plus de grimaces : aujourd'hui on le déguste, on le savoure et l'heure est au whisky. SO SHOW ME THE WAY TO THE NEXT WHISKY BAR OH DONT ASK WHY. Ne me demande pas pourquoi. Je ne te donnerai qu'un indice : la vie m'use. J'ai décidé de m'amuser en la baisant comme elle me baise, en anticipant ce qu'elle aurait pu me faire subir. « Regarde, pute, ce que je fais de moi ». Tant pis la vie. J'ai trop perdu mon temps à trouver des raisons de vivre. Aujourd'hui, je ne cherche plus. Aujourd'hui, je flotte. Les vapeurs d'alcool me transportent. J'envoie valser la honte, les frustrations, les névroses, les embryons de désirs et ceux dont on a commencé à dessiner les contours mais qui se sont déjà effacés. Tant pis. Je m'en fiche. Je suis perchée et tu fais encore tourner ton joint. Je tire dessus mais j'ai un sourire au coin des lèvres, j'en cache un dans mon porte feuilles. Mais je ne dis rien, ce sera le petit plaisir solitaire que je m'accorderai demain, encore. Bref, on a vu le soleil se lever après d'innombrables cigarettes fumées, on a dansé sur du blues. C'était sensuel et j'ondulais mon corps pendant que tu matais. Il était six, peut-être sept ou huit heures et j'enchaînais les verres de tonton Jack Daniels tout comme j'enchaîne les nuits à ces rythmes. Peu importe le ciel qui s'éclaire, d'ailleurs putain qu'il était beau ce levé de soleil. Tout était apaisé, calme et moi j'étais anesthésiée. Le vie m'apparaissait moins dure d'ailleurs je voyais flou. Il n'y a plus d'heure pour se coucher. Il n'y a plus de quota de sommeil. On s'use, on s'en fout, on continue jusqu'à ce que le corps lâche, jusqu'à ce que l'ivresse nous traîne par terre.

25 juin 2009

Casse-toi.

  On m'a dit « casse-toi ». C'était pas sur un ton méchant. On ne me demandait pas de sortir de la vie de quelqu'un. Ce n'était pas le « casse-toi » vulgaire, celui qu'on dit avec les sourcils froncés et les traits d'amertume creusés autour de la bouche. Pas de dégoût. Pas de rejet. Juste un ami qui aime. Qui conseille. Qui ne veut pas que je prenne davantage poussière ici. Putain, c'est parfois beau la vie. « Tire-toi d'ici et vis ». Vivre. Ouais bordel, j'en ai divinement envie. Et puis peut-être pas tant que ça parce que je n'entreprends aucune démarche pour arriver à mes fins. Mais un jour... Un jour, putain, j'l'aurais ma revanche. Je partirai sans te prévenir toi. Ou alors je le dirai sans te considérer. Comme si l'on avait rien vécu, ce que tu me fais tout le temps sentir. J'ai besoin d'une revanche sur moi-même, me prouver que j'suis pas si conne que ça, pas si incapable. J'ai besoin d'une revanche sur la vie, sur ce qui a été pensé de faux, sur ce qui a provoqué le rictus de vengeance, de méchanceté. J'ai besoin d'une revanche sur toi, te montrer que moi aussi je peux y arriver, que je peux ignorer le passé qu'on a en commun, tourner la page et écrire un nouveau chapitre. Je peux faire semblant. Je peux prétendre comme lorsqu'on a prétendu que l'on était encore proches. Autrefois. Alors, ouais, [...], toi et tes histoires de cul, toi et tes résolutions, toi et tes projets pleins les poches, toi et tes succès, toi et ta maturité, moi et ma jalousie on aura notre revanche. Cette revanche, tu la sentiras sur toi comme un petit crachat latent, implicite. Mais il sera là, pour toi, sortit métaphoriquement de ma bouche et fera sa petite trajectoire jusqu'à toi.
    Si tu savais tout le mal que l'on s'est fait. Je suis fautive mais toi aussi. Moi, je suis restée sur nos échecs, sur les cendres de ce beau truc qu'on appelait « amitié » autrefois et qui a prit feu. J'aurais voulu modeler un phoenix des cendres qui me salissaient les mains et mon visage, parce qu'il m'arrivait d'essuyer larmes. Toi, t'es propre, t'as passé l'éponge comme on dit. J'en ai assez de tout ça, de toi. De moi. Un jour... je reporte toujours les choses, tu le sauras, sans comprendre, comme moi d'ailleurs. Mais un jour, je graverai un petit « REVENGE » sur ma peau. Ce sera en partie pour toi, à cause de toi, parce que je crois quand même au jour où je remonterai la pente, les dents sérrées, un regard fou, un rire méphistophélique et une force. D'un certain côté, j'pourrais te dire merci à toi et ta pouffiasse de m'avoir fait toucher le fond mais de m'avoir permise de trouver la force d'avoir su combler le trou pour ressurgir à la surface, plus forte que jamais. Je crois en ce jour, à ta surprise, à ton hypocrisie quand tu me féliciteras, si t'en arrives à là.
    Pour ça, j'ai besoin d'un mouvement physique, et pas psychique. « Casse-toi ». « Tire-toi ». Je m'en irai. J'irai chercher les expériences, bonnes ou mauvaises, les sales ou les propres. Je m'en fous. J'irai frôler la vie, me frotter à elle, qu'elle m'écorche et pas qu'elle m'évite. Tomber ivre de vie. Dormir et le mériter et pas dormir d'ennui. Avoir des journées remplies, une communication, des sourires, des pleurs. Je m'en fous tant qu'il y a quelque chose. Tant que ça se mue. Tant que ça se transforme.
    J'me casserai, la tête haute, les épaules alourdies par mes bagages, la tête allégée par ton départ provoqué par le mien. J'me casserai, peut-être pas demain, ni dans un mois. Je ne sais pas quand. Je ne veux juste pas entendre ou penser « je ne me casserai jamais ».

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