Violence.

La violence purge. La violence est un catharsis. C'est rapide et efficace. Des centaines d'idées et de contraintes s'emmêlent dans une tête. J'trouve pas le mot français mais « you can't handle it ». Les rouages se rouillent, ça tourne toujours, ça créé de l'énergie qui ne peut plus être canalisée. Le trop plein d'énergie psychique s'épuise dans la violence physique. Les muscles se contractent. Les battements du cœur s'accélèrent. Tu trembles d'envie de tout détruire. C'est bon la violence, ça soulage sauf quand tu ne peux assouvir ton envie de frapper.
Alors y'a la musique.
    Mis à part ça, tu ferais bien vibrer tes cordes vocales dans un cri, dans un rugissement, celui qui fait mal à gorge. Mais tu t'étouffes. Tu retournerais bien la violence contre toi pour ne pas tout détruire, car la douleur est aussi violence, mais t'as peur des cicatrices. C'est comme si tu cassais tout, y'aurait les marques, et ta honte de ressentir ça, d'avoir ce besoin là, que les autres voient que tu n'as pas pu te gérer, que t'as explosé.
Mais rien de tout ça, alors t'as vomi. Ou pire, t'as eu envie mais rien n'est sorti.